31 janvier 2013 archives

Les technologies photovoltaïques organiques souples émergent

Alternative aux cellules cristallines traditionnelles, les films photovoltaïques flexibles ouvrent la porte à de nouvelles applications embarquées sur les secteurs de l’automobile et de l’informatique par exemple. Focus sur les procédés de fabrication par… impression.
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Qui dit solaire photovoltaïque pense panneaux composés de cellules fabriquées avec du silicium mono ou polycristallin. Ces technologies ont en effet permis de développer la production d’électricité renouvelable en toiture voire dans le cadre de grandes installations solaires au sol. Les technologies silicium amorphe équipent quant à elles les petits équipements mobiles comme les calculatrices ou les montres « solaires ». Mais dans tous les cas, la rigidité des cellules reste de mise, limitant l’intégration de l’énergie solaire dans les objets du quotidien.

Plus de flexibilités pour de nouvelles opportunités

Les cellules photovoltaïques souples offrent des perspectives attrayantes : plus faciles et moins chères à produire, tout en étant résistants, les films PV organiques permettent d’envisager de nouvelles applications : revêtement des toits de véhicules automobiles pour le développement de climatisations électriques solaires ; meilleure autonomie des ordinateurs et autres téléphones mobiles etc…

Reste que pendant longtemps le développement du photovoltaïque souple a été bridé par le faible rendement des cellules organiques. Avec des recherches et développements importants et soutenus par les pouvoirs publics notamment en France, nombre de barrières ont été levées et permettent d’envisager une production industrielle basée sur des procédés d’impression ou d’enduction à l’instar des solutions développées par les sociétés DisaSolar en France et Heliatek en Allemagne.

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