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Loi Brottes : le secteur éolien soulagé

La proposition de loi visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre, adoptée en lecture définitive par l’Assemblée nationale le 11 mars, simplifie le cadre réglementaire éolien, à la satisfaction de la profession.

éolien

Le seuil de cinq mâts n’est plus une condition à la construction d’un parc éolien.

La proposition de loi Brottes, visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l’eau et sur les éoliennes, a été adoptée en lecture définitive le 11 mars par l’Assemblée nationale. Ce texte, qui aura connu un parcours parlementaire difficile, prévoit notamment un allègement du cadre réglementaire relatif à l’éolien et des dérogations à la loi littoral et au code de l’urbanisme afin de faciliter l’implantation et le raccordement d’énergies marines renouvelables.

Suppression des ZDE et du seuil des cinq mâts

Le texte adopté par les députés supprime les zones de développement de l’éolien (ZDE) qui faisaient désormais doublon avec les schémas régionaux éoliens (SRE), inscrits en annexe des schémas régionaux climat air énergie (SRCAE). Le SRE devient donc le schéma de référence pour l’instruction des dossiers éoliens.
Le seuil de cinq mâts pour la construction d’un parc éolien disparaît également. Pour FEE, ces simplifications administratives mettent un terme à « dix années d’empilement réglementaire » et devraient relancer les projets, notamment dans l’ouest de la France.

« Ces dispositions (…) vont, dans l’immédiat, libérer bon nombre de projets, en particulier dans les régions du Grand Ouest : dans les régions Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie, plus de 50% des projets en cours de développement en 2010 avaient dû être stoppés à la suite de l’adoption, dans la loi Grenelle 2, de la règle des 5 mâts, indique le SER. Ces mesures de simplification vont, notamment, faciliter le développement d’installations de dimensions modestes, adaptées à la topographie et aux paysages de nombreuses régions rurales, en métropole et outre-mer ».

Le député Bertrand Pancher (UDI, Meuse), qui a voté contre le texte, dénonce au contraire la suppression des ZDE qui « met fin à des mécanismes de régulation permettant un développement concerté de ces zones. Ceci induira inévitablement un mitage de l’implantation et donc un rejet pur et simple de l’éolien ».

Source: http://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-raccordements-offshore-loi-systeme-energetique-sobre-18028.php4

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Plan de rénovation thermique : la décision annoncée fin mars

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Delphine Batho a indiqué ce lundi 11 mars, au cours d’un déplacement à Romainville, que les décisions sur le tant attendu plan de rénovation énergétique des logements seront prises « vers la fin du mois » de mars. Un retard notamment dû aux difficultés budgétaires de ce dossier.
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Tarascon-Beaucaire : le soleil brille sur le photovoltaïque

ll y a 20 mois, était mise en service la centrale photovoltaïque au sol du Compte. Bilan et perspectives pour la vallée du Rhône.
PHOTOVOLTAIQUE
Le 8 mars 2013, sur le site de la centrale photovoltaïque du sol du Comte, située sur le territoire de Beaucaire et de Tarascon, les élus des deux communes (ainsi que ceux de Vallabrègues) étaient conviés par la Compagnie nationale du Rhône (CNR) à une visite du parc. L’occasion de découvrir un site exceptionnel mais aussi de faire le point sur les projets en cours d’élaboration. Et ils sont nombreux.

Mis en service en juillet 2011, ce parc installé sur 6,5 hectares est composé de 14 200 panneaux. En 2012, ces derniers ont généré une production de 4 475 MWh, soit +4 % par rapport au productible. « Elle équivaut à la consommation électrique annuelle de plus de 1 000 foyers (hors chauffage) et permet ainsi d’éviter le rejet de 1 500 à 3 500 tonnes d’émissions de CO2 par an », précise-t-on du côté de la CNR. Des résultats satisfaisants qui entrent dans le cadre d’un programme plus large.

Toutes les forces productives sont mises à contribution

« Cette centrale photovoltaïque fait partie de la première partie des projets de la CNR le long du Rhône, a ainsi précisé Mathieu Van Haesebroeck, directeur délégué éolien et photovoltaïque à la Compagnie, avant de rappeler le rôle important des trois communes dans le développement de ce type de réalisations. « Déjà en 1970, la centrale hydroélectrique avait vu le jour. Puis en 2006, le parc éolien de Beaucaire. A suivi, en 2011, ce parc photovoltaïque. » Ici toutes les forces productives, eau, vent et soleil, sont mises à contribution.

Et la liste des projets n’est pas close, loin de là, puisqu’un chantier va démarrer prochainement sur le territoire de Vallabrègues. « Avec une particularité, a souligné Mathieu Van Haesebroeck. La moitié des panneaux photovoltaïques seront fixes (comme c’est le cas au sol du Comte) et l’autre moitié seront des panneaux solaires à concentration, c’est-à-dire qu’ils suivront le parcours du soleil. » Des réalisations issues d’une technologie française que la CNR tient « à soutenir ».

Un nouveau parc éolien en cours d’instruction

Autre projet à venir, à Beaucaire cette fois-ci : « nous avons lancé le développement d’un projet de photovoltaïque sur le site du parc éolien. » Là, la technologie n’est pas encore arrêtée mais la mise en service est programmée pour 2015. Enfin, une zone de développement éolien (ZDE) est en cours d’instruction. « Le dossier est porté par l’ACCM (communauté d’agglomération Arles-Crau-Camargue- Montagnette) qui l’a proposé au préfet.

Deux sites ont été retenus, le premier à Saint-Martin-de- Crau et le second à Tarascon (sur la rive gauche, en face du parc éolien de Beaucaire). » Trois à cinq machines devraient y être implantées. Mais quant à d’éventuels délais, la CNR préfère rester prudente. « Nous ne voulons pas nous avancer sur une date mais on imagine que ce parc éolien serait construit au plus tôt en 2016-2017. »

Source:http://www.laprovence.com/article/economie/2246745/tarascon-beaucaire-le-soleil-brille-sur-le-photovoltaique.html#comments

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Faire de la France un leader mondial des énergies marines

En déplacement à Cherbourg, Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a présenté le programme de travail du gouvernement pour accélérer l’émergence des énergies marines.
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La France a pour ambition d’être leader dans le domaine des énergies marines

Notre pays dispose d’un potentiel considérable : le deuxième gisement hydrolien d’Europe. La France est aussi la deuxième puissance maritime mondiale présente sur quatre océans grâce à ses outre-mer. Elle est forte d’acteurs industriels de premier plan engagés dans le développement des énergies marines, mais aussi de laboratoires de recherche et de capacités d’expertise déterminantes pour valoriser les ressources marines. Ces énergies nouvelles et renouvelables doivent prendre une place importante dans la transition énergétique. Le développement de ces nouvelles filières industrielles pourra aussi permettre des créations d’emplois importantes.

Lors de la Conférence environnementale, le gouvernement s’est engagé en faveur d’un programme de travail. L’ADEME a été missionnée pour préparer un nouvel appel à manifestation d’intérêt. Une étude sur le potentiel de la filière française a été confiée au CGEDD et CGEIET par Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche. Le rapport de cette mission sera rendu le 15 mars et sera présenté dans le cadre du débat national sur la transition énergétique.

Des premières mesures concrètes

Afin de soutenir les efforts des industriels engagés dans le développement de ces nouvelles technologies, et conformément à la feuille de route de la Conférence environnementale, Delphine Batho a présenté aujourd’hui à Cherbourg les premières mesures concrètes pour accélérer l’émergence des énergies marines.
Un appel à manifestation d’intérêt « énergies marines » (AMI) pour développer les briques technologiques et les démonstrateurs de recherche d’énergie hydrolienne, houlomotrice, éolienne flottante et thermique des mers.

– Le lancement par les Préfets d’un large travail de planification et concertation pour identifier des zones propices pour le développement de moyens de production hydrolien pilotes. Cette démarche associera l’ensemble des parties prenantes.

Delphine Batho a également indiqué que le rapport de la mission qui sera rendu le 15 mars prochain permettra de prendre les décisions rapides attendues par les industriels pour les mécanismes de soutien aux fermes pilotes hydroliennes (AMI, mise en place d’un tarif de rachat de l’électricité produite par les fermes pilotes).

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Sur France 3 replay: Le Monde d’après « Deux ans après Fukushima: l’énergie à quel prix? »

Sujet de l’émission: Le 11 mars 2011, un séisme provoque un accident nucléaire sans précédent à la centrale japonaise de Fukushima. En France, le drame a une résonance d’autant plus grande que le pays dispose du plus important parc mondial de centrales. François Hollande s’est engagé à réduire progressivement la part du nucléaire dans le bilan énergétique français. Mais quelles seront les conséquences d’une telle décision ? Alors que la consommation d’énergie ne cesse d’augmenter et que les ressources s’épuisent, comment faire pour conserver l’indépendance énergétique et éviter une hausse importante du coût de l’énergie ?

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Appel à projets pour les journées de l’énergie du 29 au 31 mars

Du 29 au 31 mars 2013, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie organise les 1eres journées de l’énergie, l’un des grands rendez-vous du débat sur la transition énergétique, en ouverture de la semaine du Développement durable.

transition énergétique Ce grand rendez-vous sur la transition énergétique sera l’occasion pour les entreprises et les collectivités du secteur d’accueillir le grand public et de faire visiter leurs installations ou leurs bâtiments habituellement fermés : parc éolien, centrale biomasse, barrage électrique… Plusieurs types de manifestation peuvent être prévues : visites scolaires ou grand public, animations pédagogiques, conférences, expositions, etc. Les organismes souhaitant participer ont jusqu’au 15 mars 2013 pour s’inscrire.

 

Pour inscrire vous projets, cliquez ici.

Pour en savoir plus sur le débat national sur la transition énergétique, cliquez ici.

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Éolienne en pignon

CONTEXTE
Les médias rapportent des cas de plus en plus nombreux de dysfonctionnements affectant des petites éoliennes installées dans les zones bâties: banlieues, lotissements, plus rarement villes. Dans la quasi totalité des cas, il s’agit d’aérogénérateurs installés sur le bâti lui-même: des «éoliennes de pignon».

Les dysfonctionnements sont de trois ordres :

  • la production électrique de ces installations est généralement très inférieure aux chiffres annoncés durant la phase de montage du projet,
  • des dommages peuvent survenir sur les pignons ou toits auxquels ont été fixés les mâts supports,
  • le fonctionnement des petites éoliennes peut créer des nuisances sonores dans l’habitation ainsi que des problèmes de voisinage eu égard à la proximité.

Ceci est la conséquence de ce que la quasi totalité des installations de petites éoliennes en zones bâties n’ont
pas pris en compte la réalité physique du domaine éolien dans ce type d’environnement :

  • faibles vitesses de vent,
  • fortes turbulences

L’AFPPE (Association Française des Professionnels du Petit Éolien), dont la charte stipule que ses membres ont vocation à « Déconseiller les installations sur les sites

improductifs trop turbulents, en pignon ou en toiture », se doit aujourd’hui d’informer sur le sujet, afin de favoriser en France le développement d’un petit éolien de qualité.

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ANALYSE GÉNÉRALE
Pourquoi le particulier s’oriente-t-il vers l’installation d’une « éolienne de pignon »?

  • Pour des contraintes d’espace horizontal disponible (urbain et péri urbain).
  • Pour respecter la réglementation (distance minimale entre une construction et la limite de parcelle devant être supérieure ou égale à 3m).
  • Pour des raisons de prix, ces machines étant souvent vendues en « kit » à des tarifs à première vue alléchants (utilisant le crédit d’impôt et les offres de prêt intégrées comme arguments commerciaux).
  • En raison de promesses trop optimistes concernant la rentabilité du projet.

Pourquoi une « éolienne de pignon » n’est-elle que rarement efficace ?

  • Pour bien produire sans que la mécanique ne souffre, une éolienne doit trouver un vent puissant et régulier. Ce vent n’est disponible que dans des zones dégagées, loin du sol et de tout obstacle.
  • Or, en appui sur un pignon, ces conditions ne sont pas remplies : la même machine montée sur un mât à une vingtaine de mètres produira bien plus d’électricité.
  • Le milieu urbain ou périurbain n’est également pas adapté : les vents y sont souvent turbulents amenant l’éolienne à faire la girouette, d’où une production d’énergie réduite.
  • Les productions annoncées par les installateurs sont fréquemment fantaisistes. L’éolien ne fait pas de miracle : pour produire beaucoup, il faut une hélice de grande surface balayée par un vent fort et régulier.
  • Une petite éolienne discrète générera une production discrète
  • Attention : une éolienne qui tourne ne produit pas obligatoirement.

Pourquoi la fixation d’une éolienne au bâti est-elle fortement déconseillée ?

Sous l’effet du vent, l’éolienne subit des contraintes transmises à son armature puis au mur support. Ces contraintes doivent se concevoir sur une durée de vie prévisionnelle de 20 ans. Tant les efforts mécaniques réguliers que les vibrations rendent ce type d’installation dangereux pour une habitation. Viennent s’ajouter les nuisances sonores (cf. ci-dessous).
Enfin, la mise en œuvre des opérations de maintenance est facilitée si la machine est installée sur un mât basculant fixé au sol.

Pour lire la suite: http://www.afppe.org/index.php/petit-eolien/eoliennes-de-pignon-attention

Plus d’infos sur l’éolien: http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/files/guide_ademe_energie_eolienne.pdf

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Semaine du Développement Durable 2013: la transition énergétique

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Semaine du Développement Durable 2013

Comme chaque année, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie vous donne rendez-vous pour la Semaine du développement durable, du 1er au 7 avril !

En 2013, la SDD portera sur la transition énergétique  en phase avec le débat national sur la transition énergétique porté par le ministère de l’Ecologie.
Comment passer d’une économie basée sur les énergies non renouvelables vers un bouquet énergétique basé sur les énergies renouvelables et sur une meilleure efficacité et sobriété énergétique ?

En 2013, la Semaine du développement durable marquera le lancement des journées de l’énergie  permettant aux collectivités et entreprises de l’énergie d’ouvrir leurs portes pour des visites pédagogiques sur leurs réalisations et initiatives.

Collectivités, associations, entreprises, administrations, établissements scolaires…c’est l’occasion idéale de présenter vos actions ou manifestations en faveur de cette thématique. Vous pourrez ainsi :

  •  sensibiliser le grand public aux enjeux de la transition énergétique
  •  apporter des solutions concrètes pour agir
  •  inciter chacun à adopter des comportements responsables

Au-delà de la thématique annuelle sur la transition énergétique, l’appel à projets est ouvert à toutes les thématiques du développement durable : énergie, consommation, emplois verts / formations développement durable, ville durable, déchets, habitat, transports, biodiversité, alimentation, eau, tourisme / loisirs, sport, responsabilité sociétale des entreprises, etc.

Cette année encore l’Espace Info Énergie d’Alès Nord Gard participera à cette manifestation et vous proposera plusieurs animations (visites de site, conférence, expositions, ciné-débat, etc.)

Retrouvez bientôt notre programme détaillé pour le SNDD et les journées de l’énergie.

 

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Bâtiments basse consommation : des performances au rendez-vous mais perfectibles

Les premières constructions BBC semblent répondre aux performances énergétiques annoncées et satisfaire leurs propriétaires. L’Ademe reste néanmoins convaincue qu’il est possible de mieux faire et propose des pistes d’amélioration.

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Appliquée depuis le 1er janvier 2013 à tous types de bâtiments, la réglementation thermique 2012 généralise les bâtiments basse consommation (BBC). Ce qui n’était qu’un label ambitieux ces dernières années devient la norme de base à appliquer partout. Cette nouvelle réglementation implique la mise en œuvre de nouveaux savoir-faire, matériaux et techniques. Afin de vérifier la bonne prise en main de ces nouveautés par les constructeurs et architectes, l’Ademe a réalisé une campagne de mesure de la performance énergétique des premiers bâtiments BBC. Les résultats sont plutôt encourageants puisque l’agence conclut que « les techniques actuelles permettent d’atteindre de bonnes performances énergétiques sur tous les usages ».

 

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L’organisme certificateur Cequami a réalisé une étude similaire sur les maisons individuelles qu’il a certifié BBC depuis 2010. Il observe lui aussi un respect des performances énergétiques promises. En moyenne, les maisons certifiées par Cequami en 2012 présentaient une consommation moyenne de 48 kWhep/m2/an. Les exigences sont également respectées au sein même de chaque zone climatique (cf illustration). « Le niveau de performance énergétique des maisons reste supérieur aux exigences réglementaires avec un écart moyen de 7,85 points entre le seuil réglementaire du label et le Cep effectif des maisons », commente Cequami. L’organisme remarque même une amélioration des performances entre 2010 et 2012.

: Consommation en énergie primaire moyenne en 2012 pour chaque zone climatique par rapport à la performance demandée par la RT 2012

 

Des usagers satisfaits et vigilants

Il en résulte une réelle satisfaction de la part des usagers de ces maisons. « Depuis la réception de leur maison, les propriétaires concernés sont globalement très satisfaits des performances et du confort de leur maison à laquelle il donne une note de 17/20. Pour eux, la promesse de la basse consommation est tenue », rend compte Cequami après avoir interrogé un échantillon de propriétaires. Ces derniers affirment par ailleurs avoir fait évoluer leur comportement et modifier certaines habitudes. Ils portent notamment plus d’attention aux économies d’eau et à la fermeture des volets pour conserver la chaleur.

Toutefois, rien ne dit que ces schémas seront reproductibles chez tous les foyers qui habiteront désormais dans des maisons ou appartements BBC. La plupart des propriétaires d’habitations BBC en 2012 ont fait preuve d’anticipation sur la réglementation de manière volontaire. Ils sont donc pour la plupart déjà sensibilisés à la notion d’économie d’énergie. Ce qui ne sera pas systématiquement le cas pour les propriétaires de bâtiments basse consommation en 2013.

Cette analyse est transposable aux professionnels du bâtiment. Les premiers à se lancer volontairement dans le BBC avant sa généralisation ont sans doute pris beaucoup de précaution afin d’en faire des constructions « vitrine » pour leur activité. Reste à savoir si ceux qui vont l’appliquer « par obligation » obtiendront des résultats aussi satisfaisants en termes de performance énergétique.

 

Des améliorations nécessaires à toutes les étapes du projet

Si les résultats semblent positifs, certaines pistes d’amélioration sont à creuser. Cequami relève par exemple une légère insatisfaction des propriétaires sur le confort acoustique des maisons. L’Ademe pointe quant à elle une série d’améliorations techniques « à tous les niveaux du montage d’une opération ».

Pour les bâtiments qu’elle a suivis, l’Ademe constate par exemple des écarts de consommation qui peuvent varier du simple au double sur l’usage du chauffage, à zone climatique équivalente : « Cela peut s’expliquer par l’étanchéité à l’air réelle, par les apports internes (notamment les consommations électrodomestiques), par les niveaux de température intérieure, par les réglages des équipements de production de chaleur et de ventilation (…) mais cela démontre surtout qu’il est possible de faire beaucoup mieux ».

L’agence conseille par conséquent de faire des efforts sur la conception des installations, notamment par un meilleur dimensionnement des équipements de production de chaleur, la limitation des pertes de réseau ou encore la conception d’installation de ventilation double flux à faibles pertes de charges et à haut rendement.

Le réglage et l’entretien des équipements sont également des points clés, en particulier par la limitation des températures de chauffage, le changement régulier des filtres de ventilation double flux et une utilisation des équipements en fonction des besoins. « Ces retours d’expérience mettent enfin en évidence qu’un suivi énergétique est indispensable pour obtenir et maintenir un bon niveau de performance des bâtiments », ajoute l’Ademe.

 

Source: actu environnement

 

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Comment trouver un professionnel qualifié pour des travaux d’économies d’énergie?

64423_LABEL_QUALITE_250X360FU_JDD_-V2(3)L’Ademe et le Ministère du Développement Durable ont mis en place, le mercredi 9 novembre 2011, la mention « Reconnu Grenelle Environnement ». Celle-ci constitue un gage de qualité et de respect d’une série de normes en terme de performance énergétique. Elle permet aussi d’identifier plus clairement la qualité des installations concernant des travaux d’économie d’énergie et des équipements utilisant des énergies renouvelables.

L’Etat, les fédérations d’entreprises et artisans du bâtiment et trois organismes de qualification du bâtiment et des énergies renouvelables ont signé, le 9 novembre, une charte d’engagement, et lancé la mention « Reconnu Grenelle Environnement ». Elle concerne les prestataires de travaux soit d’efficacité énergétique, soit d’installation d’équipements de production d’énergie renouvelable.

Les cinq labels et marques, considérés par les pouvoirs publics comme témoin de la qualification des entreprises et mis en avant à l’occasion de cette campagne, sont : Qualibat, Qualifélec, Qualit’ENR, Eco Artisan (Capeb) et les Pros de la performance énergétique (FFB). Ils permettent désormais aux particuliers de repérer plus facilement les entreprises apportant la confiance nécessaire pour réaliser des travaux d’économie d’énergie.

La mention est attribuée pour une période de deux ans reconductible.
Selon Qualibat, quelque 32.200 entreprises répondent déjà aux critères pour la mention « Reconnu. Grenelle ».

Pour retrouver ces professionnels, rendez-vous sur les sites ci-dessous:

http://www.qualit-enr.org/
http://www.eco-artisan.net/
http://www.performance-energetique.lebatiment.fr/
http://www.qualibat.com/
http://www.qualifelec.fr/

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