avril 2013 archives

Les aides pour la rénovation énergétique des logements étendues

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A l’occasion des rencontres nationales de la précarité énergétique qui se déroulaient ce mardi 9 avril, l’Anah (Agence nationale pour l’habitat) a annoncé le relèvement des seuils d’accès à ses aides. Quatre millions de propriétaires supplémentaires pourraient désormais en bénéficier. Explications.

Le président de la République avait annoncé, le 21 mars dernier, la mise en place d’un plan d’investissement destiné à lutter contre la précarité énergétique mais sans donner plus de détail. Il vient de se préciser à travers une annonce de l’Anah. A l’occasion des rencontres nationales de la précarité énergétique qui se déroulaient ce mardi, Dominique Braye, son président, a, en effet, indiqué vouloir amplifier son action « en aidant les propriétaires les plus modestes, cible actuelle du programme, par une augmentation significative des subventions« .

En d’autres termes, l’Agence a décidé de relever de manière significative le plafond de ses aides, permettant ainsi à plus de propriétaires d’en bénéficier. Elle en précise d’ailleurs les nouveaux seuils d’accès dans un communiqué publié le 9 avril : « seront désormais éligibles, les propriétaires occupants ayant un revenu fiscal annuel maximal de 23.881 € en Ile-de-France (17.057 € antérieurement) et 18.170 € hors Ile-de-France (11.811 € antérieurement) ». (Chiffres donnés pour le cas d’un ménage d’une personne).
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Lancement du plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote

Delphine Batho et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, ont visité, le 29 mars 2013, une exploitation agricole et son unité méthanisation sur la commune de Moustoir-Remungol en Bretagne, dans le cadre du lancement du Plan Méthanisation.

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La méthanisation : une technologie importante pour la transition énergétique

La méthanisation est un processus de dégradation de la matière organique, dans un milieu sans oxygène, due à l’action de multiples bactéries. Elle peut avoir lieu naturellement dans certains milieux, tels que les marais, ou peut être mise en œuvre volontairement dans des unités dédiées grâce à un équipement industriel. Cette dégradation conduit à la production d’un gaz, appelé biogaz, qui peut être transformé directement en électricité, en chaleur, en biocarburant ou alors être injecté dans le réseau de gaz naturel.

La méthanisation :
– réduit les volumes de déchets organiques ;
–  réduit les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, dans l’atmosphère ;
–  contribue à la production d’énergie renouvelable, sous forme de biogaz.

Cette technologie est donc à la fois une filière alternative de traitement des déchets organiques et une filière de production d’énergie renouvelable.
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Photovoltaïque: un tarif « made in Europe »

Deux arrêtés sont parus ce jeudi 31 janvier au Journal officiel, valorisant davantage le courant électrique provenant d’installations à base de composants « made in Europe ». Une mesure d’urgence pour soutenir la filière qui a perdu près de la moitié de ses emplois depuis 2010 mais qui apparaît fragile juridiquement aux yeux de la Commission de régulation de l’énergie.

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Vous pourrez désormais compter une bonification de 5% (par rapport aux tarifs de rachats photovoltaïques en vigueur), si le processus de transformation des plaquettes de silicium en cellules photovoltaïques est réalisé en sein de l’Europe ou bien si toutes les opérations de soudage, d’assemblage, de lamination des cellules et de test des modules se déroulent sur un site de production installé dans l’Union.

La majoration est portée à 10% si les deux conditions précédentes sont respectées ou bien si votre installation est réalisée à partir de modules photovoltaïques en couches minces.

Pour bénéficier de ces majorations, le producteur (donc le propriétaire des modules) doit fournir à l’acheteur (EDF le plus souvent) un dossier complémentaire avec divers certificats et attestations.
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Débat national : la transition énergétique sera-t-elle décroissante ?

L’Union française de l’électricité estime que le DNTE adopte une posture décroissante. Les documents obtenus par Actu-environnement sont plus nuancés mais ils confirment que la trajectoire idéale n’est pas la plus favorable à l’électricité.

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Mi-mars, l’éditorial « les grandes oubliées du DNTE: la croissance et la demande » de l’Union française de l’électricité (UFE) lançait la polémique. « La quasi-totalité des scénarios qui sont proposés [dans le cadre du débat national sur la transition énergétique (DNTE)] reposent, explicitement ou implicitement, sur une décroissance de la demande d’énergie en général, et d’électricité en particulier », déplorait l’association du secteur de l’électricité. Certes, la consommation électrique baisse depuis 2008-2009 et « cette année, la France, avec une croissance du PIB de moins de 0,5%, sera, en fait, en situation de décroissance », expliquait l’UFE, mais « pour autant, doit-on raisonner, pour ne pas dire miser, dans le cadre de la transition énergétique, sur la poursuite d’une économie en décroissance ? ». Et de répondre « certainement pas » tout en craignant que ce soit « le risque du DNTE ».

Pour en savoir plus: http://www.actu-environnement.com/ae/news/polemique-ufe-negawatt-decroissance-debat-national-transition-enenrgetique-scenarios-18229.php4

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1er juillet 2013 : l’éclairage nocturne des bâtiments à usage professionnel sera limité

Un nouvel arrêté réglementant le fonctionnement des dispositifs d’éclairage des bâtiments non résidentiels a été publié le 30 janvier 2003. Objectif du gouvernement  : réduire l’empreinte de l’éclairage artificiel sur l’environnement nocturne. Pour le consulter, cliquez ici

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Les éclairages artificiels nocturnes peuvent constituer une source de perturbations significatives pour les écosystèmes, en modifiant la communication entre espèces, les migrations, les cycles de reproduction ou encore le système proie-prédateur. L’impact de la lumière artificielle nocturne sur le sommeil, en perturbant l’alternance jour-nuit, a également fait l’objet de réflexions par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), qui proposera des actions courant 2013.

Cet arrêté concerne à la fois l’éclairage intérieur émis vers l’extérieur des bâtiments non résidentiels (vitrines de commerces, bureaux…) et l’éclairage des façades de ces mêmes bâtiments (à l’exclusion des installations destinées à assurer la protection des biens, sous réserve qu’elles soient asservies à des dispositifs de détection de mouvement ou d’intrusion).
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Changement d’heure: quelles économies d’énergie?

Chaque année, fin mars et fin octobre, les Français sont appelés à avancer ou reculer leurs horloges d’une heure. Mais quels sont les bénéfices énergétiques de ce changement?

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Adopté dans plus de 70 pays, son principe est simple : chaque année, au printemps, les gouvernements décident d’avancer l’heure légale de 60 minutes par rapport à l’heure habituelle de leur fuseau horaire. A l’automne, on revient à l’heure « normale » d’hiver. En France, c’est le dernier dimanche de mars qu’intervient le passage à l’heure d’été. Pour le changement d’heure d’hiver, la date est là encore bien déterminée : c’est le dernier dimanche d’octobre qu’il faut remettre les pendules à l’heure.

Le changement d’heure permet des économies en énergie et CO2 réelles mais modestes, pour un coût quasi-nul de mise en œuvre. Il s’inscrit dans un ensemble de mesures permettant de limiter les consommations énergétiques et de lutter contre le réchauffement climatique.

 

En 2010, une étude lancée par l’ADEME souhaitait actualiser les résultats de 2007 et évaluer plus précisément l’influence des usages du chauffage et de la climatisation à l’horizon 2030. Ces travaux intègrent les autres impacts du changement d’heure ainsi qu’une analyse comparative entre plusieurs pays.

Un gain confirmé et pérenne sur l’éclairage

Selon cette étude qui actualise les calculs d’économie d’énergie induits par le changement d’heure, le bénéfice (économie d’énergie) sur l’éclairage lié au changement d’heure est confirmé et devrait se maintenir à long terme.

En 2009, ces gains ont représenté de l’ordre de 440 GWh, soit l’équivalent de la consommation en éclairage d’environ 800 000 ménages. Grâce à ces économies sur l’éclairage, 44 000 tonnes de CO2 ont ainsi été évitées, en considérant que, pour cette usage, 1 kWh consommé produit 100 gramme de CO2, l’éclairage faisant appel à des moyens de production électrique en partie carbonés.

Historiquement, le gain sur l’éclairage diminue pour plusieurs raisons : évolution des équipements avec l’introduction progressive de lampes basse consommation, éclairage public calé sur la nuit « solaire ». Néanmoins, à l’horizon 2030, les économies d’énergie engendrées par le régime d’heure d’été subsisteront même si le gain aura encore diminué à la faveur de la pénétration des technologies d’éclairage performantes dans le logement. Il devrait être de 340 GWh en tenant compte de l’augmentation des surfaces de bâtiments.

Les usages thermiques deviennent un enjeu

Un gain sur les usages thermiques, et notamment sur la climatisation a été étudié en détail et il s’avère que les baisses ou hausses de consommation induites par le changement d’heure n’apparaissent pas significatives en 2009. En revanche à l’horizon 2030, des gains additionnels de 130 GWh électrique pourrait être atteints du fait du changement d’heure à condition que des systèmes de régulation automatique soient installés pour respecter des consignes de température.

Considérant ces gains additionnel ainsi que ceux liés aux autres énergies de chauffage, les différents scenarii contrastés conduiraient en 2030 à une réduction globale des émissions de 70 000 à 100 000 tonnes de CO2 grâce au régime d’heure d’été.

Une économie en puissance électrique pour soulager le réseau électrique

Le changement d’heure permet par ailleurs un gain en puissance notable car les pointes de consommation d’avril, même si elles n’atteignent pas les niveaux du plein hiver, sont un enjeu important pour le système électrique. En effet, c’est au printemps, et à l’automne, que des risques élevés de marges insuffisantes de puissance sont observés.

En 2009, le changement d’heure a permis une diminution de 3,5 GW de la puissance appelée à 19h.
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