février 2013 archives

Éolienne en pignon

CONTEXTE
Les médias rapportent des cas de plus en plus nombreux de dysfonctionnements affectant des petites éoliennes installées dans les zones bâties: banlieues, lotissements, plus rarement villes. Dans la quasi totalité des cas, il s’agit d’aérogénérateurs installés sur le bâti lui-même: des «éoliennes de pignon».

Les dysfonctionnements sont de trois ordres :

  • la production électrique de ces installations est généralement très inférieure aux chiffres annoncés durant la phase de montage du projet,
  • des dommages peuvent survenir sur les pignons ou toits auxquels ont été fixés les mâts supports,
  • le fonctionnement des petites éoliennes peut créer des nuisances sonores dans l’habitation ainsi que des problèmes de voisinage eu égard à la proximité.

Ceci est la conséquence de ce que la quasi totalité des installations de petites éoliennes en zones bâties n’ont
pas pris en compte la réalité physique du domaine éolien dans ce type d’environnement :

  • faibles vitesses de vent,
  • fortes turbulences

L’AFPPE (Association Française des Professionnels du Petit Éolien), dont la charte stipule que ses membres ont vocation à « Déconseiller les installations sur les sites

improductifs trop turbulents, en pignon ou en toiture », se doit aujourd’hui d’informer sur le sujet, afin de favoriser en France le développement d’un petit éolien de qualité.

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ANALYSE GÉNÉRALE
Pourquoi le particulier s’oriente-t-il vers l’installation d’une « éolienne de pignon »?

  • Pour des contraintes d’espace horizontal disponible (urbain et péri urbain).
  • Pour respecter la réglementation (distance minimale entre une construction et la limite de parcelle devant être supérieure ou égale à 3m).
  • Pour des raisons de prix, ces machines étant souvent vendues en « kit » à des tarifs à première vue alléchants (utilisant le crédit d’impôt et les offres de prêt intégrées comme arguments commerciaux).
  • En raison de promesses trop optimistes concernant la rentabilité du projet.

Pourquoi une « éolienne de pignon » n’est-elle que rarement efficace ?

  • Pour bien produire sans que la mécanique ne souffre, une éolienne doit trouver un vent puissant et régulier. Ce vent n’est disponible que dans des zones dégagées, loin du sol et de tout obstacle.
  • Or, en appui sur un pignon, ces conditions ne sont pas remplies : la même machine montée sur un mât à une vingtaine de mètres produira bien plus d’électricité.
  • Le milieu urbain ou périurbain n’est également pas adapté : les vents y sont souvent turbulents amenant l’éolienne à faire la girouette, d’où une production d’énergie réduite.
  • Les productions annoncées par les installateurs sont fréquemment fantaisistes. L’éolien ne fait pas de miracle : pour produire beaucoup, il faut une hélice de grande surface balayée par un vent fort et régulier.
  • Une petite éolienne discrète générera une production discrète
  • Attention : une éolienne qui tourne ne produit pas obligatoirement.

Pourquoi la fixation d’une éolienne au bâti est-elle fortement déconseillée ?

Sous l’effet du vent, l’éolienne subit des contraintes transmises à son armature puis au mur support. Ces contraintes doivent se concevoir sur une durée de vie prévisionnelle de 20 ans. Tant les efforts mécaniques réguliers que les vibrations rendent ce type d’installation dangereux pour une habitation. Viennent s’ajouter les nuisances sonores (cf. ci-dessous).
Enfin, la mise en œuvre des opérations de maintenance est facilitée si la machine est installée sur un mât basculant fixé au sol.

Pour lire la suite: http://www.afppe.org/index.php/petit-eolien/eoliennes-de-pignon-attention

Plus d’infos sur l’éolien: http://ecocitoyens.ademe.fr/sites/default/files/guide_ademe_energie_eolienne.pdf

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Semaine du Développement Durable 2013: la transition énergétique

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Semaine du Développement Durable 2013

Comme chaque année, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie vous donne rendez-vous pour la Semaine du développement durable, du 1er au 7 avril !

En 2013, la SDD portera sur la transition énergétique  en phase avec le débat national sur la transition énergétique porté par le ministère de l’Ecologie.
Comment passer d’une économie basée sur les énergies non renouvelables vers un bouquet énergétique basé sur les énergies renouvelables et sur une meilleure efficacité et sobriété énergétique ?

En 2013, la Semaine du développement durable marquera le lancement des journées de l’énergie  permettant aux collectivités et entreprises de l’énergie d’ouvrir leurs portes pour des visites pédagogiques sur leurs réalisations et initiatives.

Collectivités, associations, entreprises, administrations, établissements scolaires…c’est l’occasion idéale de présenter vos actions ou manifestations en faveur de cette thématique. Vous pourrez ainsi :

  •  sensibiliser le grand public aux enjeux de la transition énergétique
  •  apporter des solutions concrètes pour agir
  •  inciter chacun à adopter des comportements responsables

Au-delà de la thématique annuelle sur la transition énergétique, l’appel à projets est ouvert à toutes les thématiques du développement durable : énergie, consommation, emplois verts / formations développement durable, ville durable, déchets, habitat, transports, biodiversité, alimentation, eau, tourisme / loisirs, sport, responsabilité sociétale des entreprises, etc.

Cette année encore l’Espace Info Énergie d’Alès Nord Gard participera à cette manifestation et vous proposera plusieurs animations (visites de site, conférence, expositions, ciné-débat, etc.)

Retrouvez bientôt notre programme détaillé pour le SNDD et les journées de l’énergie.

 

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Bâtiments basse consommation : des performances au rendez-vous mais perfectibles

Les premières constructions BBC semblent répondre aux performances énergétiques annoncées et satisfaire leurs propriétaires. L’Ademe reste néanmoins convaincue qu’il est possible de mieux faire et propose des pistes d’amélioration.

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Appliquée depuis le 1er janvier 2013 à tous types de bâtiments, la réglementation thermique 2012 généralise les bâtiments basse consommation (BBC). Ce qui n’était qu’un label ambitieux ces dernières années devient la norme de base à appliquer partout. Cette nouvelle réglementation implique la mise en œuvre de nouveaux savoir-faire, matériaux et techniques. Afin de vérifier la bonne prise en main de ces nouveautés par les constructeurs et architectes, l’Ademe a réalisé une campagne de mesure de la performance énergétique des premiers bâtiments BBC. Les résultats sont plutôt encourageants puisque l’agence conclut que « les techniques actuelles permettent d’atteindre de bonnes performances énergétiques sur tous les usages ».

 

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L’organisme certificateur Cequami a réalisé une étude similaire sur les maisons individuelles qu’il a certifié BBC depuis 2010. Il observe lui aussi un respect des performances énergétiques promises. En moyenne, les maisons certifiées par Cequami en 2012 présentaient une consommation moyenne de 48 kWhep/m2/an. Les exigences sont également respectées au sein même de chaque zone climatique (cf illustration). « Le niveau de performance énergétique des maisons reste supérieur aux exigences réglementaires avec un écart moyen de 7,85 points entre le seuil réglementaire du label et le Cep effectif des maisons », commente Cequami. L’organisme remarque même une amélioration des performances entre 2010 et 2012.

: Consommation en énergie primaire moyenne en 2012 pour chaque zone climatique par rapport à la performance demandée par la RT 2012

 

Des usagers satisfaits et vigilants

Il en résulte une réelle satisfaction de la part des usagers de ces maisons. « Depuis la réception de leur maison, les propriétaires concernés sont globalement très satisfaits des performances et du confort de leur maison à laquelle il donne une note de 17/20. Pour eux, la promesse de la basse consommation est tenue », rend compte Cequami après avoir interrogé un échantillon de propriétaires. Ces derniers affirment par ailleurs avoir fait évoluer leur comportement et modifier certaines habitudes. Ils portent notamment plus d’attention aux économies d’eau et à la fermeture des volets pour conserver la chaleur.

Toutefois, rien ne dit que ces schémas seront reproductibles chez tous les foyers qui habiteront désormais dans des maisons ou appartements BBC. La plupart des propriétaires d’habitations BBC en 2012 ont fait preuve d’anticipation sur la réglementation de manière volontaire. Ils sont donc pour la plupart déjà sensibilisés à la notion d’économie d’énergie. Ce qui ne sera pas systématiquement le cas pour les propriétaires de bâtiments basse consommation en 2013.

Cette analyse est transposable aux professionnels du bâtiment. Les premiers à se lancer volontairement dans le BBC avant sa généralisation ont sans doute pris beaucoup de précaution afin d’en faire des constructions « vitrine » pour leur activité. Reste à savoir si ceux qui vont l’appliquer « par obligation » obtiendront des résultats aussi satisfaisants en termes de performance énergétique.

 

Des améliorations nécessaires à toutes les étapes du projet

Si les résultats semblent positifs, certaines pistes d’amélioration sont à creuser. Cequami relève par exemple une légère insatisfaction des propriétaires sur le confort acoustique des maisons. L’Ademe pointe quant à elle une série d’améliorations techniques « à tous les niveaux du montage d’une opération ».

Pour les bâtiments qu’elle a suivis, l’Ademe constate par exemple des écarts de consommation qui peuvent varier du simple au double sur l’usage du chauffage, à zone climatique équivalente : « Cela peut s’expliquer par l’étanchéité à l’air réelle, par les apports internes (notamment les consommations électrodomestiques), par les niveaux de température intérieure, par les réglages des équipements de production de chaleur et de ventilation (…) mais cela démontre surtout qu’il est possible de faire beaucoup mieux ».

L’agence conseille par conséquent de faire des efforts sur la conception des installations, notamment par un meilleur dimensionnement des équipements de production de chaleur, la limitation des pertes de réseau ou encore la conception d’installation de ventilation double flux à faibles pertes de charges et à haut rendement.

Le réglage et l’entretien des équipements sont également des points clés, en particulier par la limitation des températures de chauffage, le changement régulier des filtres de ventilation double flux et une utilisation des équipements en fonction des besoins. « Ces retours d’expérience mettent enfin en évidence qu’un suivi énergétique est indispensable pour obtenir et maintenir un bon niveau de performance des bâtiments », ajoute l’Ademe.

 

Source: actu environnement

 

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Comment trouver un professionnel qualifié pour des travaux d’économies d’énergie?

64423_LABEL_QUALITE_250X360FU_JDD_-V2(3)L’Ademe et le Ministère du Développement Durable ont mis en place, le mercredi 9 novembre 2011, la mention « Reconnu Grenelle Environnement ». Celle-ci constitue un gage de qualité et de respect d’une série de normes en terme de performance énergétique. Elle permet aussi d’identifier plus clairement la qualité des installations concernant des travaux d’économie d’énergie et des équipements utilisant des énergies renouvelables.

L’Etat, les fédérations d’entreprises et artisans du bâtiment et trois organismes de qualification du bâtiment et des énergies renouvelables ont signé, le 9 novembre, une charte d’engagement, et lancé la mention « Reconnu Grenelle Environnement ». Elle concerne les prestataires de travaux soit d’efficacité énergétique, soit d’installation d’équipements de production d’énergie renouvelable.

Les cinq labels et marques, considérés par les pouvoirs publics comme témoin de la qualification des entreprises et mis en avant à l’occasion de cette campagne, sont : Qualibat, Qualifélec, Qualit’ENR, Eco Artisan (Capeb) et les Pros de la performance énergétique (FFB). Ils permettent désormais aux particuliers de repérer plus facilement les entreprises apportant la confiance nécessaire pour réaliser des travaux d’économie d’énergie.

La mention est attribuée pour une période de deux ans reconductible.
Selon Qualibat, quelque 32.200 entreprises répondent déjà aux critères pour la mention « Reconnu. Grenelle ».

Pour retrouver ces professionnels, rendez-vous sur les sites ci-dessous:

http://www.qualit-enr.org/
http://www.eco-artisan.net/
http://www.performance-energetique.lebatiment.fr/
http://www.qualibat.com/
http://www.qualifelec.fr/

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Des correcteurs acoustiques en coton recyclé

Après l’isolation thermique, Le Relais Métisse s’attaque au marché de l’acoustique grâce aux bonnes performances de leur matériau issu de coton recyclé. Alexandre Obert, le directeur des ventes de la société, nous explique les avantages techniques de la solution [eko] Baffle.
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« Nous avons décelé, dans notre laboratoire, que le produit Métisse avait d’excellentes performances en termes de correction acoustique« , explique Alexandre Obert, directeur des ventes pour Le Relais, une émanation d’Emmaüs. « Le produit, positionné dans un sac en coton, corrige le son pour les salles de spectacle, les salles de réception, les ERP… ». Car le coton se comporte comme un piège à sons et permet d’éviter les effets d’écho produits par la réverbération sur les murs et plafonds. D’où une meilleure audition et une qualité d’écoute accrue.

« Le Métisse [eko] Baffle est le premier produit de ce type à être écologique par nature », souligne Alexandre Obert. « Les produits équivalents sont en laine de roche ou en mélamine, des matières non renouvelables ou qui font appel à la chimie ». La composition du produit Métisse – imputrescible – est donc sans impact pour l’Homme et l’environnement, avec zéro émission de COV. L’isolant acoustique en coton présente également d’autres caractéristiques intéressantes, notamment en termes de résistance au feu : classé en catégorie M1 (NFP 92-501), le baffle ignifugé peut ainsi être placé dans tous les bâtiments, y compris les écoles où la réglementation est drastique.

Des coussins suspendus
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D’un point de vue acoustique, l’absorbeur de sons présente un coefficient d’absorption de haut niveau, avec un αw=0,95 (ISO 11654) signifiant que le baffle absorbe 95 % des sons, principalement dans les basses fréquences (inférieures à 250 Hz) mais également dans les moyennes et hautes fréquences (de 250 à 4.000 Hz). « Les baffles réduisent le temps de réverbération et une méthode de calcul permet d’obtenir le nombre nécessaire pour une écoute optimale« , détaille le directeur des ventes. Plusieurs facteurs influent sur l’acoustique d’un lieu, dont son volume et la présence de matériaux denses qui réverbèrent les sons.

La mise en œuvre de l'[eko] Baffle s’avère relativement simple, avec une suspension de ces espèces de coussins de 1,20 mètre de long au plafond, par de simples systèmes de câbles de suspension reliés à un tube métallique glissé dans la partie supérieure du produit. « La densité du coton recyclé est plus importante dans le baffle que dans le Métisse isolant thermique : 45 kg/m3 au lieu de 25. Mais le [eko] Baffle reste léger avec seulement 1,7 kg !« , précise Alexandre Obert. « Il est juste important de ne pas les coller contre des murs afin de bénéficier des deux faces d’absorption, faute de quoi, il faut multiplier leur nombre dans la salle ».

Recherche & Développement
Le Relais, qui n’entend pas en rester là, poursuit par ailleurs ses recherches afin de développer d’autres solutions techniques. « On peut imaginer des dalles de faux plafond où le coton recyclé serait collé sur des plaques rigides de coton compressé », expose le responsable. « Le matériau offre de nombreux débouchés, outre le bâtiment, nous travaillons également avec la matelasserie, l’automobile ou avec l’industrie du plastique afin d’intégrer du coton qui le rendrait moins cassant et plus souple ». On n’a donc pas fini d’entendre parler du Métisse.

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Création du label Bepos Effinergie 2013

Bepos

Afin d’anticiper la loi Grenelle II relative aux bâtiments proches de zéro énergie d’ici à 2020, l’association Effinergie a lancé un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013. Objectif : proposer une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs.

Après Effinergie+, voici un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013. Son objectif : anticiper les prochaines échéances en matière de performances énergétiques et plus particulièrement la généralisation des bâtiments dits à énergie positive d’ici à 2020.

 

Si des programmes se réclament déjà de cette appellation, il n’y a pourtant pas pour l’instant de protocole. C’est donc pour remédier à ce manque que le collectif Effinergie a lancé le nouveau label. Celui-ci propose « une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs« , explique le collectif. Le label est basé sur la méthode de calcul de la RT 2012 (Th-BCE). Parmi les nouveautés, on peut citer la réalisation d’un bilan d’énergie prévisionnel qui s’appuie sur les consommations d’énergies non renouvelables. D’autre part, le projet pourra être étudié dans son ensemble, à l’échelle du permis de construire ou du permis d’aménager. Et bien sûr, le projet devra respecter les exigences du label Effinergie+.

 

Des critères d’ajustements:

Autre facteur important, pour décrocher le label, il faudra effectuer une évaluation du potentiel d’écomobilité du projet et réaliser une évaluation de la consommation d’énergie grise. « Il est également demandé à ce que les procédures de commissionnement soient prévues« , explique l’association. Ensuite, « le bilan d’énergie primaire non renouvelable sera calculé et devra être proche de zéro compte-tenu d’un écart autorisé« . Sur ce dernier point, l’objectif est de pouvoir laisser « tous types de bâtiments prétendre au label« , notamment les immeubles collectifs et les constructions situées dans des régions moins ensoleillées. C’est d’ailleurs pourquoi, l’écart autorisé tiendra compte du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.

La suite ? « Effinergie capitalisera sur les retours d’expérience grâce à l’observatoire BBC pour faire évoluer ce nouveau label et proposer des outils pédagogiques aux professionnels souhaitant rejoindre l’aventure du bâtiment à énergie positive« , a conclu Jean-Jacques Queyranne, président du collectif Effinergie, lors de la présentation de ce label au salon BE+ qui s’est déroulé actuellement à Lyon.

 

Pré-requis:

Le bâtiment doit respecter les critères du label Effinergie+ – Le bâtiment doit faire l’objet d’une évaluation de l’énergie grise et du potentiel d’écomobilité
Exigence principale : Bilan epnr < Ecart autorisé:

Un bilan en énergie primaire non renouvelable calculé en 3 étapes :

– Collecte des consommations d’énergie finale entrant et sortant.
– Passage en énergie primaire non renouvelable.
– Bilan d’énergie primaire non renouvelable.

Un écart accepté à l’énergie positive pour permettre aux bâtiments exemplaires d’obtenir le label dans toutes les régions et tous les contextes urbains. Cet écart accepté dépend du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.

L’écart accepté à l’énergie positive est la somme de :

– La consommation de référence du label effinergie+pour les usages réglementés cep ref
– La consommation de référence pour les usages non pris en compte par la RT AUE ref
– Une production de référence. Prod ref

Ecart autorisé ₌ cep ref + AUE ref – Prod ref

Sources : Collectif Effinergie

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Conseil du mois de Février – Comment faire des économies d’énergie sur l’eau chaude sanitaire?

12_1Avoir de l’eau chaude en quantité suffisante et à la température adéquate, est un confort essentiel. De nombreux équipements peuvent vous satisfaire. Mais avant de choisir, dimensionnez bien vos besoins. Et sachez qu’il existe de nombreuses manières de réduire votre consommation.

  • Eco-gestes sur l’utilisation de l’eau

– Réduisez votre consommation d’eau en installant des mousseurs sur tous vos robinets. Vous pourrez réduire le débit jusqu’à 50 %.
– Réduisez votre consommation d’énergie en équipant vos installations d’un dispositif limitant l’entartrage et en isolant les tuyaux traversant les pièces non chauffées.
– 55 à 60° C pour l’eau chaude sanitaire, c’est assez pour limiter le développement de bactéries pathogènes, mais pas trop, pour éviter l’entartrage du chauffe-eau.
– Une douche consomme de 30 à 60 litres d’eau chaude alors que pour un bain, c’est entre 150 et 200 litres !

  • Calorifugeage de votre installation

Calorifuger votre installation de production d’eau chaude sanitaire consiste à l’isoler. Le calorifugeage peut vous permettre, à moindre frais, de limiter les pertes d’énergie lors de la distribution d’eau chaude dans votre habitat. Le calorifugeage est d’autant plus efficace lorsque les points d’eau sont éloignés de la source de production ou quand vos canalisations traversent des pièces non chauffées, comme les garages ou les caves.

Pour calorifuger les canalisations d’eau chaude, des isolants classiques sont généralement utilisés. Ils sont conditionnés sous trois formes :
– des coquilles de fibres minérales ;
– des bandes de fibres minérales ;
– des manchons de mousse plastique.

Pour l’isolation des chaudières et des ballons d’eau chaude, ce sont des rouleaux de fibres minérales qui sont utilisés. Ces rouleaux sont maintenus autour de votre installation par du fil de fer ou de la mousse de polyuréthane.

A savoir

Le calorifugeage de tout ou partie de votre installation de production ou de distribution d’eau chaude sanitaire ouvre droit au crédit d’impôt développement durable pour les logements de plus de deux ans. 22 % des dépenses d’acquisition des matériaux seront couvertes. Vous pouvez également isoler vos canalisations d’eau froide particulièrement exposées au froid pour éviter qu’elles ne gèlent en hiver. Ces travaux ne sont en revanche pas éligibles au crédit d’impôt développement durable.

Plus d’infos sur http://ecocitoyens.ademe.fr/mon-habitation/bien-gerer/eau-chaude-sanitaire

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Les Certificats d’Economies d’Energie : à quoi ça sert ?

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CertiNergy a réalisé la première étude** sur les Certificats d’Economies d’Energie (CEE) menée en parallèle auprès des particuliers qui bénéficient des travaux et des professionnels qui les réalisent.

« Nous sommes ravis de constater au travers de cette étude aux conclusions sans appel et concordantes, que les CEE ont un rôle incitatif fort permettant d’agir sur la qualité et le prix des travaux de rénovation énergétique. Ils répondent bien aux attentes des particuliers contrairement à l’idée que l’on se fait d’un dispositif complexe » a déclaré Frédéric Utzmann, Président de CertiNergy.

Le rôle des CEE pour améliorer la performance énergétique

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Plus de la moitié des particuliers et professionnels interrogés, le coût de leurs travaux s’est vu diminué grâce aux CEE.

Plus d’un sur deux considère que le dispositif leur a permis de réaliser plus de travaux ou des travaux plus performants. Cette tendance est encore plus prononcée pour les travaux d’isolation (57%).

L’utilisation des CEE accélère la prise de décision des travaux: pour près de 38% des professionnels interrogés et 33% des particuliers du bâtiment.

41 % des particuliers interrogés qui ont utilisé ce dispositif envisagent de nouveaux travaux pour améliorer leur performance énergétique.

Un dispositif efficace et peu coûteux pour la transition énergétique

Frédéric Utzmann souligne que « Le CEE est le seul dispositif à agir de manière convergente sur l’amélioration de la performance énergétique en terme de coûts et de qualité. De plus, financé par des fournisseurs d’énergie et de carburant, il ne représente aucune charge pour les finances publiques. Les résultats de cette étude nous paraissent fondamentaux alors que le pouvoir politique réfléchit aux modalités de la troisième période ».

CertiNergy présentera une évaluation plus large du dispositif dans les semaines à venir.

Pour en savoir plus:cliquez ici

** Méthodologie : Etude cofinancée par l’ADEME et réalisée par un cabinet de sondages indépendant
Enquête réalisée par téléphone auprès de 400 professionnels et de 400 particuliers entre le 28 et le 31 Janvier 2013

* Cofondée en 2008 par Frédéric Utzmann (X-HEC) et Edouard Jounet (ESSEC), la société CertiNergy est l’entreprise non fournisseur d’énergie la plus importante du secteur des Certificats d’Economies d’Energie (CEE), avec 150 emplois directs créés, 15.000 entreprises partenaires dans les secteurs du bâtiment résidentiel et tertiaire, de l’industrie et des transports ; et plus de 15 TWh cumac d’économies d’énergie certifiées depuis sa création équivalent à la consommation annuelle d’environ 30.000 ménages (habitat et transports).

Source: Enerzine

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Les énergies marines: comment ça marche?

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Les énergies marines : des énergies diversifiées et un fort potentiel de développement

Ce n’est pas par hasard que nous appelons la Terre la « planète bleue » car les océans couvrent 70 % de sa surface.

Tous ces océans sont riches en flux énergétiques, qui proviennent à la fois de l’énergie du soleil (à l’origine des vents, de la houle, des grands courants marins, des différences de température de la mer) et de la variation de la gravitation due aux positions de la Terre, de la Lune et du Soleil.

Ces flux peuvent être exploités sous diverses formes : énergie des marées, énergie des vagues, énergie des courants, énergie thermique des mers, énergie osmotique, biomasse marine.

Toutes ces énergies vont permettre de produire de l’électricité.

Les exploiter permet donc de diversifier le bouquet énergétique, et ainsi, de réduire la part d’énergies fossiles dans la consommation d’énergie globale, et donc de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.


SEM REV l’énergie des vagues par paysdelaloire

Le développement des énergies marines

Pour l’instant, hormis l’énergie des marées qui est exploitée à un niveau industriel, les énergies marines en sont au stade expérimental.
Leurs objectifs de développement pour 2020 dans le bouquet énergétique national sont encore assez faibles (2 à 3 % de la consommation d’énergie finale en France, éolien offshore compris).

Cependant, la France est dotée d’un fort potentiel de développement.
Après la Grande-Bretagne, c’est elle qui détient le plus important potentiel d’Europe pour le développement de l’énergie des vagues et des courants de marée.
Elle dispose également d’une très grande ressource en énergie thermique des mers avec son territoire d’outre-mer.

Ainsi, d’ici 2030, la Commission Européenne estime que les énergies marines tiendront la 4ème place des énergies renouvelables derrière l’éolien terrestre, l’éolien offshore et l’hydraulique et selon l’IFREMER, elles pourraient produire l’équivalent de 3 à 5 % de la consommation d’électricité nationale.

Pour en savoir plus: http://www.mtaterre.fr/dossier-mois/chap/1103/Les-energies-marines%C2%A0-des-energies-diversifiees-et-un-fort-potentiel-de-devel

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Baisse de la consommation d’énergie en Europe : le résultat de politiques volontaristes ?

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La crise économique européenne affecte directement l’activité de ses Etats membres : pour la première fois la consommation en énergie de l’Union Européenne a décliné en 2009 et en 2011. Une bonne nouvelle pour l’environnement mais qui n’est pas le fruit de politiques volontaristes mais de la crise économique.

Selon les dernières données de l’office statistique de l’Union européenne fournies par Eurostat, le ralentissement économique particulièrement marqué en Europe se traduit par une régression de la consommation d’énergie. Ainsi, la consommation intérieure brute d’énergie de l’UE27 a baissé en 2009, passant d’un niveau de 1 800 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2008 à 1 700 millions de tep en 2009, puis a augmenté en 2010 pour atteindre 1 760 millions de tep avant de retomber à 1 700 millions de tep en 2011. Au final, entre 2008 et 2011, la consommation d’énergie dans l’UE27 a baissé de 6% alors que la croissance démographique de l’UE27 a augmenté de près de 1 % dans le même temps (+ 4,71 millions d’européens).

Selon Eurostat, « le transport est le secteur consommateur d’énergie et producteur de gaz à effet de serre qui a connu la croissance la plus rapide, même si les progrès réalisés dans les technologies et les carburants utilisés ont permis de nettes diminutions des émissions de certains polluants. De nombreux facteurs ont une incidence sur l’utilisation de l’énergie pour les transports, tels que la croissance économique générale, l’efficacité des modes de transport individuels, l’adoption de carburants alternatifs et les choix de modes de vie. »

Sobriété énergétique ? Efficacité énergétique ? Premiers résultats de la politique européenne ? Développement soutenable ? Ne nous leurrons pas, c’est bien l’état de l’économie qui influence directement les indicateurs énergétiques et même environnementaux comme en témoigne par exemple la baisse de la production de déchets en 2008 en Europe ou encore la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France alors que la croissance économique française a été nulle en 2012.

Cette réalité montre une nouvelle fois tout le paradoxe de notre mode de développement : plus la santé économique de l’Europe se dégrade, plus l’Europe est vertueuse au niveau environnemental. Preuve navrante que l’économie et l’environnement ne se complètent toujours pas mais s’opposent, loin des propos galvaudés sur une prétendue croissance verte finalement détournée le plus souvent en greenwashing qui ne sert que des intérêts marketing et donc financiers.

La dépendance énergétique de l’Europe stable à 54%


Le taux de dépendance énergétique s’établissait à 54% dans l’UE27 en 2011, un taux quasiment stable depuis 2008. Ce taux est important pour mesure notre dépendance énergétique vis à vis du reste du monde. En toute logique, le développement des énergies renouvelables locales devrait contribuer à la diminution de cette dépendance.

Les données d’Eurostat montrent que le Danemark, l’Estonie, la Roumanie et la République tchèque sont les moins dépendants des importations d’énergie.

Les cinq principaux consommateurs d’énergie en 2011 dans l’UE27 étaient l’Allemagne (316 millions de tep, -7,7% par rapport à 2008), la France (260 millions de tep, -4,6%), le Royaume-Uni (199 millions de tep, -9,4%), l’Italie (173 millions de tep, -4,8%) et l’Espagne (129 millions de tep, -9,4%). Ensemble, ils représentaient près des deux tiers de la consommation totale de l’UE27.

Au total, vingt-trois États membres ont enregistré une baisse de leur consommation énergétique entre 2008 et 2011 et quatre des augmentations. Les baisses les plus marquées ont été observées en Lituanie (-24,5%), en Irlande et en Grèce (-12,3% chacun), en Roumanie (-10,2%) ainsi qu’en Espagne et au Royaume-Uni (-9,4% chacun), et les plus fortes hausses à Malte (+16,9%) et en Estonie (+4,8%).

Rappelons que la stratégie intégrée sur l’énergie et le changement climatique, vise notamment à diminuer de 20% la consommation énergétique de l’UE d’ici à 2020 et, dans le même temps, pour relever les défis de la dépendance à l’égard des importations, des émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie et des coûts de l’énergie. Si les politiques insuffisamment volontaires ne suffisent pas pour atteindre ces objectifs, la profonde crise économique risque bien d’y parvenir avec tous les désordres sociaux qu’elle implique.

Plus que jamais, ces tendances – dorénavant structurelles – appellent à un renouveau de notre mode de développement qui doit être radicalement différent de celui qui est porté avec l’énergie du désespoir par tous les décideurs et une grande partie des citoyens leurrés par une société de consommation futile, irresponsable, déjà obsolète et qui n’a absolument aucun avenir.

Sources:

Consommation énergétique Le taux de dépendance énergétique de l’UE27 était de 54% en 2011. La consommation d’énergie en baisse de 6% entre 2008 et 2011 – Eurostat
Consommation d’énergie – Eurostat
notre-planete.info

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