18 avril 2013 archives

Véhicules hybrides rechargeables : 46% d’économie de carburant sur 3 ans

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L’ADEME et ses partenaires viennent de conclure une expérimentation de trois ans sur la technologie hybride rechargeable exploitée dans des conditions réelles d’utilisation. Les bénéfices sur la consommation sont très nets avec une économie moyenne de carburant de 46% en 3 ans. Enfin la sortie du tunnel face à la montée continuelle des prix du carburant ?

La technologie hybride : définition

Selon la définition officielle, un véhicule à motorisation hybride est un « véhicule dont la propulsion est obtenue par l’association d’un moteur thermique et d’une ou plusieurs machines électriques. »

L’hybride est une combinaison entre un moteur à essence et un moteur électrique. La batterie qui alimente le moteur électrique est rechargée à la fois par l’énergie produite lors des décélérations et des freinages mais aussi manuellement par l’usager, sur des prises classiques ou des bornes dédiées.

De plus en plus de voitures sont désormais équipées de cette motorisation hybride largement développée au Japon par leurs précurseurs que sont Toyota et Honda. Lire la suite

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Facteur 4 : la France n’est pas sur la bonne voie

Le CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) publie un rapport qui fustige le respect formel et en trompe l’œil des engagements climatiques français et européens. Pire les efforts sont remis à plus tard. La solution ? Assurer une hausse régulière du prix des énergies fossiles.
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Mardi 16 avril 2013, le ministère de l’Ecologie a publié un rapport particulièrement critique sur « le facteur 4 en France », c’est-à-dire l’objectif de division par 4 des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2050.

Le document, rédigé par le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), rend compte de la réalisation des engagements français à long terme en matière de réduction des émissions de GES. Pour cela, il dresse un bilan des trajectoires actuelles par rapport aux prévisions et il propose des pistes pour répartir l’effort entre les secteurs de l’économie.

Préférence injustifiée pour le présent

La France, est-elle bon élève en matière de climat ? Pas vraiment, selon le document qui souligne que « la France respecte formellement ses engagements au titre du protocole de Kyoto, mais il s’agit d’un résultat en trompe l’œil : l’« empreinte carbone » par habitant des Français a augmenté de 15% en 20 ans si on prend en compte le solde des échanges extérieurs de GES ».

Et l’Union européenne ? Même constat. « Le paquet climat-énergie européen (…) reporte de manière injustifiée les efforts à plus tard », critique le rapport, dénonçant « un rythme faible de diminution relative des émissions entre 1990 et 2020 (20% en 30 ans soit 0,7% par an) puis un rythme croissant de diminution de décennie en décennie pour imposer à nos successeurs des années 2040 à 2050 un rythme insoutenable, sauf miracle technologique (plus de 6% par an) ». Et de conclure : « rien ne justifie une telle préférence pour le présent ».
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