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Articles de cet auteur

Des correcteurs acoustiques en coton recyclé

Après l’isolation thermique, Le Relais Métisse s’attaque au marché de l’acoustique grâce aux bonnes performances de leur matériau issu de coton recyclé. Alexandre Obert, le directeur des ventes de la société, nous explique les avantages techniques de la solution [eko] Baffle.
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« Nous avons décelé, dans notre laboratoire, que le produit Métisse avait d’excellentes performances en termes de correction acoustique« , explique Alexandre Obert, directeur des ventes pour Le Relais, une émanation d’Emmaüs. « Le produit, positionné dans un sac en coton, corrige le son pour les salles de spectacle, les salles de réception, les ERP… ». Car le coton se comporte comme un piège à sons et permet d’éviter les effets d’écho produits par la réverbération sur les murs et plafonds. D’où une meilleure audition et une qualité d’écoute accrue.

« Le Métisse [eko] Baffle est le premier produit de ce type à être écologique par nature », souligne Alexandre Obert. « Les produits équivalents sont en laine de roche ou en mélamine, des matières non renouvelables ou qui font appel à la chimie ». La composition du produit Métisse – imputrescible – est donc sans impact pour l’Homme et l’environnement, avec zéro émission de COV. L’isolant acoustique en coton présente également d’autres caractéristiques intéressantes, notamment en termes de résistance au feu : classé en catégorie M1 (NFP 92-501), le baffle ignifugé peut ainsi être placé dans tous les bâtiments, y compris les écoles où la réglementation est drastique.

Des coussins suspendus
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D’un point de vue acoustique, l’absorbeur de sons présente un coefficient d’absorption de haut niveau, avec un αw=0,95 (ISO 11654) signifiant que le baffle absorbe 95 % des sons, principalement dans les basses fréquences (inférieures à 250 Hz) mais également dans les moyennes et hautes fréquences (de 250 à 4.000 Hz). « Les baffles réduisent le temps de réverbération et une méthode de calcul permet d’obtenir le nombre nécessaire pour une écoute optimale« , détaille le directeur des ventes. Plusieurs facteurs influent sur l’acoustique d’un lieu, dont son volume et la présence de matériaux denses qui réverbèrent les sons.

La mise en œuvre de l'[eko] Baffle s’avère relativement simple, avec une suspension de ces espèces de coussins de 1,20 mètre de long au plafond, par de simples systèmes de câbles de suspension reliés à un tube métallique glissé dans la partie supérieure du produit. « La densité du coton recyclé est plus importante dans le baffle que dans le Métisse isolant thermique : 45 kg/m3 au lieu de 25. Mais le [eko] Baffle reste léger avec seulement 1,7 kg !« , précise Alexandre Obert. « Il est juste important de ne pas les coller contre des murs afin de bénéficier des deux faces d’absorption, faute de quoi, il faut multiplier leur nombre dans la salle ».

Recherche & Développement
Le Relais, qui n’entend pas en rester là, poursuit par ailleurs ses recherches afin de développer d’autres solutions techniques. « On peut imaginer des dalles de faux plafond où le coton recyclé serait collé sur des plaques rigides de coton compressé », expose le responsable. « Le matériau offre de nombreux débouchés, outre le bâtiment, nous travaillons également avec la matelasserie, l’automobile ou avec l’industrie du plastique afin d’intégrer du coton qui le rendrait moins cassant et plus souple ». On n’a donc pas fini d’entendre parler du Métisse.

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Création du label Bepos Effinergie 2013

Bepos

Afin d’anticiper la loi Grenelle II relative aux bâtiments proches de zéro énergie d’ici à 2020, l’association Effinergie a lancé un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013. Objectif : proposer une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs.

Après Effinergie+, voici un nouveau label : BEPOS-Effinergie 2013. Son objectif : anticiper les prochaines échéances en matière de performances énergétiques et plus particulièrement la généralisation des bâtiments dits à énergie positive d’ici à 2020.

 

Si des programmes se réclament déjà de cette appellation, il n’y a pourtant pas pour l’instant de protocole. C’est donc pour remédier à ce manque que le collectif Effinergie a lancé le nouveau label. Celui-ci propose « une définition du bâtiment à énergie positive commune à l’ensemble des acteurs« , explique le collectif. Le label est basé sur la méthode de calcul de la RT 2012 (Th-BCE). Parmi les nouveautés, on peut citer la réalisation d’un bilan d’énergie prévisionnel qui s’appuie sur les consommations d’énergies non renouvelables. D’autre part, le projet pourra être étudié dans son ensemble, à l’échelle du permis de construire ou du permis d’aménager. Et bien sûr, le projet devra respecter les exigences du label Effinergie+.

 

Des critères d’ajustements:

Autre facteur important, pour décrocher le label, il faudra effectuer une évaluation du potentiel d’écomobilité du projet et réaliser une évaluation de la consommation d’énergie grise. « Il est également demandé à ce que les procédures de commissionnement soient prévues« , explique l’association. Ensuite, « le bilan d’énergie primaire non renouvelable sera calculé et devra être proche de zéro compte-tenu d’un écart autorisé« . Sur ce dernier point, l’objectif est de pouvoir laisser « tous types de bâtiments prétendre au label« , notamment les immeubles collectifs et les constructions situées dans des régions moins ensoleillées. C’est d’ailleurs pourquoi, l’écart autorisé tiendra compte du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.

La suite ? « Effinergie capitalisera sur les retours d’expérience grâce à l’observatoire BBC pour faire évoluer ce nouveau label et proposer des outils pédagogiques aux professionnels souhaitant rejoindre l’aventure du bâtiment à énergie positive« , a conclu Jean-Jacques Queyranne, président du collectif Effinergie, lors de la présentation de ce label au salon BE+ qui s’est déroulé actuellement à Lyon.

 

Pré-requis:

Le bâtiment doit respecter les critères du label Effinergie+ – Le bâtiment doit faire l’objet d’une évaluation de l’énergie grise et du potentiel d’écomobilité
Exigence principale : Bilan epnr < Ecart autorisé:

Un bilan en énergie primaire non renouvelable calculé en 3 étapes :

– Collecte des consommations d’énergie finale entrant et sortant.
– Passage en énergie primaire non renouvelable.
– Bilan d’énergie primaire non renouvelable.

Un écart accepté à l’énergie positive pour permettre aux bâtiments exemplaires d’obtenir le label dans toutes les régions et tous les contextes urbains. Cet écart accepté dépend du type de bâtiment, de la zone climatique et de la densité.

L’écart accepté à l’énergie positive est la somme de :

– La consommation de référence du label effinergie+pour les usages réglementés cep ref
– La consommation de référence pour les usages non pris en compte par la RT AUE ref
– Une production de référence. Prod ref

Ecart autorisé ₌ cep ref + AUE ref – Prod ref

Sources : Collectif Effinergie

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Conseil du mois de Février – Comment faire des économies d’énergie sur l’eau chaude sanitaire?

12_1Avoir de l’eau chaude en quantité suffisante et à la température adéquate, est un confort essentiel. De nombreux équipements peuvent vous satisfaire. Mais avant de choisir, dimensionnez bien vos besoins. Et sachez qu’il existe de nombreuses manières de réduire votre consommation.

  • Eco-gestes sur l’utilisation de l’eau

– Réduisez votre consommation d’eau en installant des mousseurs sur tous vos robinets. Vous pourrez réduire le débit jusqu’à 50 %.
– Réduisez votre consommation d’énergie en équipant vos installations d’un dispositif limitant l’entartrage et en isolant les tuyaux traversant les pièces non chauffées.
– 55 à 60° C pour l’eau chaude sanitaire, c’est assez pour limiter le développement de bactéries pathogènes, mais pas trop, pour éviter l’entartrage du chauffe-eau.
– Une douche consomme de 30 à 60 litres d’eau chaude alors que pour un bain, c’est entre 150 et 200 litres !

  • Calorifugeage de votre installation

Calorifuger votre installation de production d’eau chaude sanitaire consiste à l’isoler. Le calorifugeage peut vous permettre, à moindre frais, de limiter les pertes d’énergie lors de la distribution d’eau chaude dans votre habitat. Le calorifugeage est d’autant plus efficace lorsque les points d’eau sont éloignés de la source de production ou quand vos canalisations traversent des pièces non chauffées, comme les garages ou les caves.

Pour calorifuger les canalisations d’eau chaude, des isolants classiques sont généralement utilisés. Ils sont conditionnés sous trois formes :
– des coquilles de fibres minérales ;
– des bandes de fibres minérales ;
– des manchons de mousse plastique.

Pour l’isolation des chaudières et des ballons d’eau chaude, ce sont des rouleaux de fibres minérales qui sont utilisés. Ces rouleaux sont maintenus autour de votre installation par du fil de fer ou de la mousse de polyuréthane.

A savoir

Le calorifugeage de tout ou partie de votre installation de production ou de distribution d’eau chaude sanitaire ouvre droit au crédit d’impôt développement durable pour les logements de plus de deux ans. 22 % des dépenses d’acquisition des matériaux seront couvertes. Vous pouvez également isoler vos canalisations d’eau froide particulièrement exposées au froid pour éviter qu’elles ne gèlent en hiver. Ces travaux ne sont en revanche pas éligibles au crédit d’impôt développement durable.

Plus d’infos sur http://ecocitoyens.ademe.fr/mon-habitation/bien-gerer/eau-chaude-sanitaire

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Les Certificats d’Economies d’Energie : à quoi ça sert ?

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CertiNergy a réalisé la première étude** sur les Certificats d’Economies d’Energie (CEE) menée en parallèle auprès des particuliers qui bénéficient des travaux et des professionnels qui les réalisent.

« Nous sommes ravis de constater au travers de cette étude aux conclusions sans appel et concordantes, que les CEE ont un rôle incitatif fort permettant d’agir sur la qualité et le prix des travaux de rénovation énergétique. Ils répondent bien aux attentes des particuliers contrairement à l’idée que l’on se fait d’un dispositif complexe » a déclaré Frédéric Utzmann, Président de CertiNergy.

Le rôle des CEE pour améliorer la performance énergétique

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Plus de la moitié des particuliers et professionnels interrogés, le coût de leurs travaux s’est vu diminué grâce aux CEE.

Plus d’un sur deux considère que le dispositif leur a permis de réaliser plus de travaux ou des travaux plus performants. Cette tendance est encore plus prononcée pour les travaux d’isolation (57%).

L’utilisation des CEE accélère la prise de décision des travaux: pour près de 38% des professionnels interrogés et 33% des particuliers du bâtiment.

41 % des particuliers interrogés qui ont utilisé ce dispositif envisagent de nouveaux travaux pour améliorer leur performance énergétique.

Un dispositif efficace et peu coûteux pour la transition énergétique

Frédéric Utzmann souligne que « Le CEE est le seul dispositif à agir de manière convergente sur l’amélioration de la performance énergétique en terme de coûts et de qualité. De plus, financé par des fournisseurs d’énergie et de carburant, il ne représente aucune charge pour les finances publiques. Les résultats de cette étude nous paraissent fondamentaux alors que le pouvoir politique réfléchit aux modalités de la troisième période ».

CertiNergy présentera une évaluation plus large du dispositif dans les semaines à venir.

Pour en savoir plus:cliquez ici

** Méthodologie : Etude cofinancée par l’ADEME et réalisée par un cabinet de sondages indépendant
Enquête réalisée par téléphone auprès de 400 professionnels et de 400 particuliers entre le 28 et le 31 Janvier 2013

* Cofondée en 2008 par Frédéric Utzmann (X-HEC) et Edouard Jounet (ESSEC), la société CertiNergy est l’entreprise non fournisseur d’énergie la plus importante du secteur des Certificats d’Economies d’Energie (CEE), avec 150 emplois directs créés, 15.000 entreprises partenaires dans les secteurs du bâtiment résidentiel et tertiaire, de l’industrie et des transports ; et plus de 15 TWh cumac d’économies d’énergie certifiées depuis sa création équivalent à la consommation annuelle d’environ 30.000 ménages (habitat et transports).

Source: Enerzine

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Les énergies marines: comment ça marche?

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Les énergies marines : des énergies diversifiées et un fort potentiel de développement

Ce n’est pas par hasard que nous appelons la Terre la « planète bleue » car les océans couvrent 70 % de sa surface.

Tous ces océans sont riches en flux énergétiques, qui proviennent à la fois de l’énergie du soleil (à l’origine des vents, de la houle, des grands courants marins, des différences de température de la mer) et de la variation de la gravitation due aux positions de la Terre, de la Lune et du Soleil.

Ces flux peuvent être exploités sous diverses formes : énergie des marées, énergie des vagues, énergie des courants, énergie thermique des mers, énergie osmotique, biomasse marine.

Toutes ces énergies vont permettre de produire de l’électricité.

Les exploiter permet donc de diversifier le bouquet énergétique, et ainsi, de réduire la part d’énergies fossiles dans la consommation d’énergie globale, et donc de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.


SEM REV l’énergie des vagues par paysdelaloire

Le développement des énergies marines

Pour l’instant, hormis l’énergie des marées qui est exploitée à un niveau industriel, les énergies marines en sont au stade expérimental.
Leurs objectifs de développement pour 2020 dans le bouquet énergétique national sont encore assez faibles (2 à 3 % de la consommation d’énergie finale en France, éolien offshore compris).

Cependant, la France est dotée d’un fort potentiel de développement.
Après la Grande-Bretagne, c’est elle qui détient le plus important potentiel d’Europe pour le développement de l’énergie des vagues et des courants de marée.
Elle dispose également d’une très grande ressource en énergie thermique des mers avec son territoire d’outre-mer.

Ainsi, d’ici 2030, la Commission Européenne estime que les énergies marines tiendront la 4ème place des énergies renouvelables derrière l’éolien terrestre, l’éolien offshore et l’hydraulique et selon l’IFREMER, elles pourraient produire l’équivalent de 3 à 5 % de la consommation d’électricité nationale.

Pour en savoir plus: http://www.mtaterre.fr/dossier-mois/chap/1103/Les-energies-marines%C2%A0-des-energies-diversifiees-et-un-fort-potentiel-de-devel

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Baisse de la consommation d’énergie en Europe : le résultat de politiques volontaristes ?

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La crise économique européenne affecte directement l’activité de ses Etats membres : pour la première fois la consommation en énergie de l’Union Européenne a décliné en 2009 et en 2011. Une bonne nouvelle pour l’environnement mais qui n’est pas le fruit de politiques volontaristes mais de la crise économique.

Selon les dernières données de l’office statistique de l’Union européenne fournies par Eurostat, le ralentissement économique particulièrement marqué en Europe se traduit par une régression de la consommation d’énergie. Ainsi, la consommation intérieure brute d’énergie de l’UE27 a baissé en 2009, passant d’un niveau de 1 800 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2008 à 1 700 millions de tep en 2009, puis a augmenté en 2010 pour atteindre 1 760 millions de tep avant de retomber à 1 700 millions de tep en 2011. Au final, entre 2008 et 2011, la consommation d’énergie dans l’UE27 a baissé de 6% alors que la croissance démographique de l’UE27 a augmenté de près de 1 % dans le même temps (+ 4,71 millions d’européens).

Selon Eurostat, « le transport est le secteur consommateur d’énergie et producteur de gaz à effet de serre qui a connu la croissance la plus rapide, même si les progrès réalisés dans les technologies et les carburants utilisés ont permis de nettes diminutions des émissions de certains polluants. De nombreux facteurs ont une incidence sur l’utilisation de l’énergie pour les transports, tels que la croissance économique générale, l’efficacité des modes de transport individuels, l’adoption de carburants alternatifs et les choix de modes de vie. »

Sobriété énergétique ? Efficacité énergétique ? Premiers résultats de la politique européenne ? Développement soutenable ? Ne nous leurrons pas, c’est bien l’état de l’économie qui influence directement les indicateurs énergétiques et même environnementaux comme en témoigne par exemple la baisse de la production de déchets en 2008 en Europe ou encore la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France alors que la croissance économique française a été nulle en 2012.

Cette réalité montre une nouvelle fois tout le paradoxe de notre mode de développement : plus la santé économique de l’Europe se dégrade, plus l’Europe est vertueuse au niveau environnemental. Preuve navrante que l’économie et l’environnement ne se complètent toujours pas mais s’opposent, loin des propos galvaudés sur une prétendue croissance verte finalement détournée le plus souvent en greenwashing qui ne sert que des intérêts marketing et donc financiers.

La dépendance énergétique de l’Europe stable à 54%


Le taux de dépendance énergétique s’établissait à 54% dans l’UE27 en 2011, un taux quasiment stable depuis 2008. Ce taux est important pour mesure notre dépendance énergétique vis à vis du reste du monde. En toute logique, le développement des énergies renouvelables locales devrait contribuer à la diminution de cette dépendance.

Les données d’Eurostat montrent que le Danemark, l’Estonie, la Roumanie et la République tchèque sont les moins dépendants des importations d’énergie.

Les cinq principaux consommateurs d’énergie en 2011 dans l’UE27 étaient l’Allemagne (316 millions de tep, -7,7% par rapport à 2008), la France (260 millions de tep, -4,6%), le Royaume-Uni (199 millions de tep, -9,4%), l’Italie (173 millions de tep, -4,8%) et l’Espagne (129 millions de tep, -9,4%). Ensemble, ils représentaient près des deux tiers de la consommation totale de l’UE27.

Au total, vingt-trois États membres ont enregistré une baisse de leur consommation énergétique entre 2008 et 2011 et quatre des augmentations. Les baisses les plus marquées ont été observées en Lituanie (-24,5%), en Irlande et en Grèce (-12,3% chacun), en Roumanie (-10,2%) ainsi qu’en Espagne et au Royaume-Uni (-9,4% chacun), et les plus fortes hausses à Malte (+16,9%) et en Estonie (+4,8%).

Rappelons que la stratégie intégrée sur l’énergie et le changement climatique, vise notamment à diminuer de 20% la consommation énergétique de l’UE d’ici à 2020 et, dans le même temps, pour relever les défis de la dépendance à l’égard des importations, des émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie et des coûts de l’énergie. Si les politiques insuffisamment volontaires ne suffisent pas pour atteindre ces objectifs, la profonde crise économique risque bien d’y parvenir avec tous les désordres sociaux qu’elle implique.

Plus que jamais, ces tendances – dorénavant structurelles – appellent à un renouveau de notre mode de développement qui doit être radicalement différent de celui qui est porté avec l’énergie du désespoir par tous les décideurs et une grande partie des citoyens leurrés par une société de consommation futile, irresponsable, déjà obsolète et qui n’a absolument aucun avenir.

Sources:

Consommation énergétique Le taux de dépendance énergétique de l’UE27 était de 54% en 2011. La consommation d’énergie en baisse de 6% entre 2008 et 2011 – Eurostat
Consommation d’énergie – Eurostat
notre-planete.info

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Energies : il est temps de changer !

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Ce film publié par Greenpeace présente l’actualité énergétique de la France. Des sujets tels que les énergies renouvelables, les ressources de la planète, l’importation du pétrole, ou encore le nucléaire sont abordés. Et la conclusion nous apparait très clairement : une nouvelle donne énergétique doit être choisie et mise en place pour l’avenir de tous.

Greenpeace propose des solutions simples et efficaces : opter pour la sobriété et l’efficacité dans notre consommation d’énergies. Et cela se traduit par une accumulation de nos efforts. Il est nécessaire d’aller vers un avenir écologique, d’autant plus qu’en 2050, les énergies renouvelables pourront couvrir l’essentiel des besoins. On assistera alors à une nette évolution des emplois liés aux énergies renouvelables, et la vie sera plus saine.

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Le crédit d’impôt développement durable 2013

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Qu’est-ce que ce crédit d’impôt ?
C’est une disposition fiscale permettant aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d’amélioration énergétique portant sur une résidence principale.

Ce dispositif fiscal, mis en place en 2005, est en vigueur jusqu’en 2015.

Mais attention, il ne s’applique pas dans les mêmes conditions et au même taux à tous les types de travaux et d’équipements.

Pour connaitre les conditions et les taux selon le type de travaux réalisé, vous pouvez consulter le guide édité par l’ADEME  » Aides financières habitat 2013 « .

Les Conseillers Info Énergie sont également à votre disposition pour vous accompagner dans vos projets de construction/rénovation et vous renseigner sur les aides financières possible. Ce service proposé au grand public est bien sûr gratuit, objectif et indépendant de tout fournisseur de matériau ou d’énergie.
Retrouvez nos coordonnées dans la rubrique contact.

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Les Projets lauréats des Investissements d’avenir en images

En partenariat avec l’ADEME, BFM Business TV et radio diffusent depuis janvier 2013 des reportages sur des « Initiatives durables » dans le cadre de l’émission Green Business. Ces projets innovants soutenus par les Investissements d’avenir portent sur la mobilité de demain, l’économie circulaire, les énergies décarbonées ou les réseaux électriques intelligents. Ces programmes seront diffusés régulièrement sur BFM Business TV et Radio et ensuite BFM TV jusqu’en juin.

Retrouvez les projets en images sur la chaîne ADEME Youtube

En savoir plus sur les Investissements d’Avenir

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Le parc solaire photovoltaïque mondial a dépassé les 100 gigawatts

La capacité installée du parc solaire photovoltaïque (PV) sur notre planète a dépassé le seuil des 100 gigawatts (GW) en 2012, finissant juste au dessus des 101 GW, selon les derniers chiffres publiés lundi, par l’Association européenne de l’industrie photovoltaïque (EPIA).
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« Cette capacité globale à capter l’énergie du soleil produit autant d’électricité en une année que l’équivalent de 16 centrales électriques au charbon ou de réacteurs nucléaires (1 GW unitaire) » a tenu à préciser l’EPIA dans un communiqué. Ainsi, chaque année, les installations photovoltaïques dans le monde permettent la réduction des émissions de CO2 d’environ 53 millions de tonnes.

Pour la seule année 2012, « 30 GW de solaire photovoltaïque ont été raccordés au réseau et mis en service – soit à peu près le même niveau record obtenu en 2011 ». Le chiffre évoqué pourrait toutefois augmenter encore de 1 GW, voire de 2 GW, précise l’association. Les résultats définitifs pour 2012 seront publiés en mai, lors de la conférence annuelle de l’EPIA.

« Personne n’aurait pu prédire il y a dix ans que nous verrions plus de 100 gigawatts de capacité solaire photovoltaïque dans le monde en 2012 », a déclaré le président de l’EPIA Winfried Hoffmann.

« L’industrie photovoltaïque est clairement confrontée à des défis, mais les résultats de 2012 montrent qu’il y a un marché mondial fort pour notre technologie. Même en période économique difficile et malgré les incertitudes réglementaires qui progressent, nous avons presque réussi à répéter l’année record de 2011 » a t-il ajouté.

Au final, sur les 30 GW d’installations photovoltaïques, 13 GW l’ont été en dehors de l’Europe (contre un peu moins de 8 GW en 2011) : la Chine (entre 3,5 GW et 4,5 GW), les États-Unis (3,2 GW) et le Japon (2,5 GW). Et près de 17 GW ont concerné l’Europe (contre près de 23 GW en 2011) : l’Allemagne (7,6 GW), l’Italie (3,3 GW) et la France (1,2 GW).

« Les clés pour le futur devront être des réponses adaptées aux nouveaux défis du marché et une continuation des politiques de soutien qui contribuent à l’essor de la technologie photovoltaïque de manière durable » a conclu Winfried Hoffmann.

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